De nombreux Valaisans ont manifesté leur tristesse: ils avaient l’impression qu’on les avait oubliés. L’Echo n’avait mentionné ni la page Eglise du Nouvelliste ni la presse paroissiale ni plusieurs revues et magazines distribués en Suisse romande.

Nos contemporains sont en quête de sens.

Ce n’était pas un oubli, mais un choix éditorial. En effet, alors que la RTS s’apprête à diffuser pour la dernière fois l’émission Faut pas croire samedi 11 juin et que depuis des années on nous rebat les oreilles en nous disant que nos contemporains sont en quête de sens et s’interrogent sur la spiritualité, la religion perd du terrain dans les médias. Les journalistes spécialisés se font rares. C’est malheureusement un fait.

Les Eglises réagissent: elles tentent d’exister tant bien que mal sur les supports médiatiques dont elles disposent. C’est ainsi que des prêtres et des laïcs engagés préparent chaque semaine la page Eglise du Nouvelliste, que des paroissiens se mobilisent pour dynamiser la presse paroissiale chaque mois ou chaque trimestre selon les régions et que des chargés de communication salariés des Eglises cantonales éditent des mensuels de qualité.

La Bonne Nouvelle est donc toujours diffusée! Même si elle peine à rejoindre Monsieur et Madame Tout-le-monde… C’est pourquoi l’Eglise catholique remet chaque année le prix Good News à l’auteur d’un article ou d’une émission qui contribue à la présence du spirituel dans le brouhaha médiatique. La semaine dernière, c’est le frère dominicain Jaroslav Krawiar, vivant à Kiev, qui l’a gagné pour son journal de bord déposé depuis le 26 février sur le site de cath.ch.

Chacun de nous est un média. A nous de faire rayonner l’espérance par nos actes, nos paroles et nos écrits