Ukraine: une guerre des nerfs
«Washington ordonne le départ des familles de diplomates américains à Kiev», titre le quotidien Le Temps ce lundi. Pour le ministère américain des affaires étrangères, une invasion russe peut se produire à tout instant. Une crainte alimentée par les 100’000 soldats, les chars et l’artillerie massés à la frontière avec l’Ukraine. Mais Moscou assure ne pas avoir l’intention d’intervenir. Selon un porte-parole du Kremlin interviewé par Russia today, un scénario militaire serait une folie.

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Avdiivka: trophée de guerre
Tous les regards sont tournés vers la bande de Gaza. Mais la guerre à l’est de l’Ukraine se poursuit avec la Russie: bombes et drones pleuvent sur le Donbass et la ville meurtrie d’Avdiivka.

Des bombes à retardement
Riche idée que celle des Américains de livrer à l’Ukraine des armes à sous-munitions, ces espèces de bombes du Nouvel An qui ont pour effet festif de disperser de plus petites bombes sur plusieurs hectares. Pratique. Efficace. Si ce n’est qu’une bonne partie de ces explosifs – jusqu’à 40% – oublient d’exploser. Dans l’immédiat du moins: patiemment blottis dans le sol, ils attendent que quelqu’un mette le pied dessus. Dans 90% des cas un civil (selon Handicap International), souvent un enfant (une victime sur deux, dit la même ONG).

La rébellion de Wagner
La Liberté n’en revient pas: «Invraisemblable». Ce week-end, la Russie a présenté un spectacle «hallucinant». Lors d’un coup de force de 24 heures, Evgueni Prigojine, à la tête du groupe paramilitaire Wagner, s’est rebellé contre son maître Vladimir Poutine, a pris Rostov-sur-le-Don et marché «à tombeau ouvert sur Moscou».