Billets de bus en voie de disparition

Sera-t-on bientôt obligé d’avoir un Smartphone pour acheter un titre de transport public? Le développement de la vente numérique avance à vitesse grand V pour de nombreuses compagnies. Exemple à Morges où les transports de la région ont entamé un changement conséquent.

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Un billet pour tous
Acheter son billet de bus en ligne au lieu de devoir préparer sa monnaie pour le distributeur ou faire la queue au guichet: un gain de temps, un progrès, pense-t-on! Les entreprises de transports publics romandes suivent la tendance: c’est le cas dans le canton de Vaud, mais pas seulement, où les transports publics de Morges-Bière-Cossonay (MBC) accélèrent le passage à la vente de billets numériques en supprimant la quasi-totalité de leurs distributeurs automatiques.

«Les Smartphones n’ont rien de neutre»
Pointure mondiale de la cybersécurité, docteure en informatique et professeure à l’Université de Lausanne, Solange Ghernaouti utilise son Smartphone uniquement pour téléphoner. Pour protéger sa vie privée, mais aussi parce que cette Franco-Suisse refuse d’être connectée en permanence à un monde numérique conçu pour capter constamment l’attention d’utilisateurs vus comme des produits.

Un train de retard
Les esprits clairvoyants aiment les métaphores ferroviaires. «Trop souvent, dire que l’on va être en retard par rapport aux Etats-Unis ou à un autre pays suffit à donner de l’intelligence à un projet. Mais si être en avance signifie aller droit dans le mur, alors mieux vaut être en retard!», lançait en 2012 le biologiste français Jacques Testart dans le documentaire Un monde sans humains?.